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La charte, la charte… le dictat de la charte
Créer pour un futur consommateur à travers une marque revient à se poser 2 questions majeures.
La première, pour quelles raisons l’offre proposée à des chances de séduire ou, sur quels leviers psychologiques s’appuyer pour renforcer les atouts du produit ?
Mais la deuxième question, bien souvent laissée de côté, se révèle tout aussi importante… qui parle ?
Comment différencier un message émis par Guerlain ou d’un autre par Lancôme, ou une offre faite par BNP Paribas d’une autre proposée par la Banque Populaire ?
Bien sûr, il reste possible de se reposer la charte graphique, cette somme de règles de mise en page, ce choix typographique, ainsi que la suite d’interdits qui contraignent le créatif dans son champ d’action.
Mais en dehors de cette vision restrictive du code ADN d’une marque et de sa règlementation, il y a ce qui permet d’en retracer son portrait-robot :
Un style iconographique, ce que les yeux remarquent en premier. Mais aussi la manière de parler, à travers une charte sémantique, traduisant le tempérament d’une marque ou son accent originel.
Enfin, une planche tendance, sorte de portrait chinois permet d’illustrer les valeurs d’une marque (technologique VS artisanal), servant ensuite de socle commun à toute démarche créative.